MANIFESTE NATUREL - Septembre 2022

Une rencontre étonnante entre le patrimoine et l'art contemporain !
L'association LABalade a invité trois artistes en résidence durant le mois de septembre 2022. Les artistes Emmanuelle Briat, plasticienne végétale, Rozenn Dubreuil, danseuse et Hughes Germain, plasticien sonore, sont réunis autour d'un projet artistique intitulé Manifeste Naturel. Manifeste Naturel est un projet transdisciplinaire qui met en avant les préoccupations écologiques du point de vue du végétal.
Un temps fort a été organisé à Pont l'Abbé le samedi 17 septembre à 14h lors des Journées Européennes du Patrimoine qui avaient pour thème cette année : Patrimoine durable.
Parcours de la déambulation : départ devant l’église des Carmes, passage devant le château, puis sur le pont habité, pour terminer aux ruines de l'église de Lambour.
L'artiste plasticienne, Emmanuelle Briat, a investi les ruines de l'église de Lambour et a présenté une installation végétale du 17 au 27 septembre 2022.
Les artistes en résidence ont participé au dispositif EAC (éducation artistique et culturelle) et ont réalisé une oeuvre en co-création avec une classe de maternelle de Pont l'Abbé ! Restitution du projet le 27 septembre 2022.
Résidence d'artistes organisée par l'association Labalade Illustrée, en partenariat avec le centre d'art contemporain CAC Passerelle de Brest et l'association Les amis de Lambour.
Cet évènement artistique et culturel reçoit le soutien de la Région Bretagne et du département du Finistère














Les ruines de l'église Saint Jacques de Lambour
Édifiée au cours du 13e siècle dans le style de l’école de Pont-Croix, l’église de Lambour n’échappa pas à la répression de la révolte des Bonnets Rouges. En effet, suite à la levée de nouveaux impôts royaux en 1675, une vague de contestation se répandit en Bretagne et notamment dans le Pays Bigouden.
Les révoltés firent sonner le tocsin, envahirent le couvent des Carmes et pillèrent le château et les bureaux des agents du baron. Au cours de la répression qui s’ensuivit, le gouverneur de Bretagne, afin de punir les révoltés, fit abattre six clochers bigoudens dont celui de Lambour. La flèche de ce dernier ne fut jamais reconstruite. De nos jours, le clocher mutilé est devenu le symbole de cette révolte.
Selon la légende, suite à cette révolte, les femmes de Pont-l’Abbé, par bravade, auraient décidé de fixer au sommet de leur coiffe un petit tortillon de fil, appelé bigouden.
Cette église, classée Monument Historique en 1896, a toujours été l’édifice emblématique d’un quartier populaire à la forte personnalité. Cependant, trois ans plus tard, le Maire, le comte de Najac, décida de lui ôter son toit en raison de son délabrement.